Carla, 13 ans, frappée à mort

Alors que le jeune garçon qui a passé sa première nuit en prison, les obsèques de la jeune victime ont été célébrés à Florensac dans l'Hérault.

Famille, proches, camarades de classe, mais aussi riverains et anonymes se sont regroupés devant le collège de la ville. Au total, près d'un millier de personnes ont assistés aux obsèques de la jeune fille de 13 ans, battues par le frère d'une camarade, lundi, devant le collège.

Gaëtan, l'auteur des coups, risque jusqu'à 10 ans de prison. Il a donc été mis en examen pour "coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Il a passé sa première nuit en prison

Gaétan, qui a frappé mortellement Clara: "Je ne voulais pas ça, je ne voulais pas ça!"
Le rapport du médecin légiste a confirmé que c'est l'uppercut de ce jeune collégien, qui a voulu venger sa soeur, opposée à Clara dans une histoire de rivalité amoureuse, qui a tué l'ado. Et pas sa chute sur le trottoir. Gaétan a donc été mis en examen pour "coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Il a passé sa première nuit en prison. Les personnes qui l'ont croisé décrivent un garçon dévasté par son geste.

"Je ne voulais pas ça, je ne voulais pas ça" a-t-il déclaré dans le bureau de la juge d'instruction qui l'a mis en examen, rapporte Le Parisien.

"Nous n'avons trouvé aucune trace de préméditation, raconte le procureur Philippe Mathé. A aucun moment il n'a eu la volonté de la tuer."

"Ce garçon est totalement effondré par ce qui s'est passé. Il a dit qu'il a pété les plombs, qu'il a vu rouge, qu'il voulait juste calmer celle qui avait battu et menacé sa soeur avec d'autres filles" explique son avocate, Me Josy-Jean-Bousquet dans Le Parisien.

La mère de Gaétan renchérit dans le Midi Libre: "ce n'est pas un meurtrier. Jamais il n'a fait de mal à une mouche. Il s'agit d'un terrible accident. Peut-être qu'il n'a pas senti sa force. Attention, je ne lui donne absolument pas raison et ne tente pas de lui chercher des excuses."

Un témoignage vient briser cette unanimité. Celui du père de Carla, toujours dans le Midi Libre: "ce type nous a gâché la vie. Quand ma femme l'a croisé devant le collège, il disait : “Qui en veut encore, que je le frappe” avec le regard fier, méprisant. Il a aussi dit à la copine de Carla : le prochain tour, c'est pour toi. Elle a eu tellement peur qu'elle s'est cachée tout l'après-midi." L’auteur

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Sources : Le Parisien, Le Midi Libre

ce qu'on peut faire pour arrété une t-el chose ce reproduisent

Citation :

Un témoignage vient briser cette unanimité. Celui du père de Carla, toujours dans le Midi Libre: "ce type nous a gâché la vie. Quand ma femme l'a croisé devant le collège, il disait : “Qui en veut encore, que je le frappe” avec le regard fier, méprisant. Il a aussi dit à la copine de Carla : le prochain tour, c'est pour toi. Elle a eu tellement peur qu'elle s'est cachée tout l'après-midi."

Ce garcon devait etre tres en colére, si c'est une histoire de "rivalité amoureuse" ou de cocufiage c'est vraisemblable.
Le fait qu'il ait dit " Qui en veut encore, que je le frappe" ne veut pas dire que ce soit un mauvais bougre.. il a été pris par la colére.
Mais qu'il ait tué une eleve par un simple coup de poing est etonnant.

Je trouve qu'il y a beaucoup de faits divers de ce genre en ce moment ...

oui beaucoup de problème de violence
pourquoi ce gamin faisait de la boxe et qu'il était pas plus surveillé
pourquoi permettre à des jeunes faire du sport de violence
pourquoi cette violence n'a pas put être vue avant
beaucoup de question sans réponses
pouvez vous nous donné des réponses

2.000 personnes à la "marche blanche" pour Carla, à Florensac
TOULOUSE (Reuters) - Près de 2.000 personnes ont participé samedi matin à Florensac (Hérault) à une "marche blanche" à la mémoire d'une adolescente de ce village, Carla, tuée lundi à la sortie de son collège par un jeune homme, a constaté sur place un photographe de Reuters.

Cette collègienne de 13 ans a été inhumée jeudi dernier à l'issue d'une cérémonie religieuse en présence d'un millier de personnes. L'affaire a suscité un débat sur la violence et l'effet amplificateur d'internet sur les conflits.

Les participants ont parcouru en silence ce village de 4.700 habitants avant de se retrouver devant les grilles du collège Voltaire, théâtre du drame, où is ont déposé des roses et lâché des ballons blancs.

En majorité vêtus de blanc, les participants, essentiellement des adolescents, portaient une rose blanche à la main. Une photo de Carla avec la phrase "plus jamais ça" a été brandie.

Avant le départ de la marche, le maire du village Vincent Gaudy a pris la parole pour demander aux enfants de "faire attention à la banalisation de la violence verbale, physique et informatique".

Carla est morte après avoir été frappée par le frère ainé d'une de ses camarades de classe avec laquelle elle était en conflit amoureux. L'autopsie a montré qu'un coup de poing avait provoqué sa mort en brisant une vertèbre.

Ce conflit, que les adultes avaient en vain tenté de calmer, avait été envenimé par des propos violents et des menaces verbales échangés entre les deux adolescentes sur des réseaux sociaux et diffusés très largement dans la petite communauté locale de jeunes.

L'agresseur, âgé de 15 ans, a été mis en examen mercredi et écroué pour "coups mortels sans intention de donner la mort sur une mineur de moins de 15 ans". Il risque jusqu'à dix ans réclusion. Il a expliqué n'avoir pas eu l'intention de donner la mort à sa victime.

Nicolas Fichot, édité par Thierry Lévêque